domingo, 28 de junho de 2009

Burca e nicabe: a posição de Europe et Laïcité

O debate sobre a proibição do burca e do nicabe está aberto em França.
  • «(...) Depuis la Constitution de 1946, le principe de laïcité a acquis une valeur constitutionnelle. L’article 1er de la Constitution de la Ve République l’a repris et précisé: «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances».

    Ce cadre laïque offre la possibilité et les moyens de coexister sur un même territoire à des hommes et des femmes qui ne partagent pas les mêmes convictions, plutôt que de les enfermer en une mosaïque de communautés repliées sur elles-mêmes et s’excluant mutuellement.

    En ce sens, la laïcité est le vecteur de l’intégration de tous dans la société. Elle crée l’équilibre entre la reconnaissance du droit à une identité propre, le respect des convictions individuelles et le lien social.

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    En articulant unité nationale, neutralité de la République et reconnaissance de la diversité, la laïcité fonde, au-delà des communautés traditionnelles de chacun, une communauté de destin appuyée sur des valeurs communes et sur une volonté et un désir de vivre ensemble.

    Cela implique de la République et des citoyens des droits et des devoirs.

    Quand la laïcité est menacée, la société française l’est dans son unité, dans sa capacité à offrir un destin commun.

    Au fil de l’histoire, des lois ont marqué l’affirmation juridique du principe de laïcité. Certaines ont été nécessaires quand il s’est trouvé en danger. Il nous faut faire preuve de lucidité en la matière.

    Ainsi en a-t-il été de la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 interdisant le port de signes ou tenues par lesquels des élèves manifestaient ostensiblement leur appartenance religieuse au sein d’un établissement scolaire.

    Cette loi s’inscrivait dans le prolongement du rapport et des recommandations de la commission de réflexion, dite « Commission Stasi », sur l’application du principe de laïcité, remis au Président de la République, Jacques Chirac, le 11 décembre 2003.

    Nous sommes aujourd’hui confrontés, dans les quartiers de nos villes, au port par certaines femmes musulmanes de la burqa, voilant et enfermant intégralement le corps et la tête dans de véritables prisons ambulantes, ou du niqab qui ne laisse apparaître que les yeux.

    Si le foulard islamique constituait un signe distinctif d’appartenance à une religion, nous sommes là au stade extrême de cette pratique.

    Ce n’est plus seulement d’une manifestation religieuse ostentatoire qu’il s’agit, mais d’une atteinte à la dignité de la femme et à l’affirmation de la féminité.

    Vêtue de la burqa ou du niqab, le Femme est en situation de réclusion, d’exclusion et d’humiliation insupportable. Son existence même est niée.

    La vision de ces femmes emprisonnées nous est déjà intolérable lorsqu’elle nous vient d’Iran, d’Afghanistan, d’Arabie Saoudite ou de certains autres pays arabes. Elle est totalement inacceptable sur le sol de la République française.

    Nous savons, en outre, qu’à cette tenue vestimentaire dégradante s’ajoute une soumission à son époux, aux hommes de sa famille, une négation de sa citoyenneté. (...)» (Recebido por correio electrónico do Mouvement Europe et Laïcité)

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