segunda-feira, 21 de janeiro de 2008

Tratado de Lisboa: antilaicista

  • «Lors du référendum, les laïques, en France, s’étaient beaucoup mobilisés sur l’article I-52, qui faisait de l’Eglise un partenaire officiel des autorités, et le II-70, qui, au nom de la lutte contre les discriminations, autorisait une libre pratique cultuelle dans les espaces publics. Vois-tu, dans la nouvelle version, des éléments nouveaux ?
    Vera Pegna : La seule nouveauté que je vois c’est que l’article 52, devenu le 15ter du Traité de Lisbonne, figure désormais sous le titre « Dispositions générales », ce qui rehausse la fonction des églises dans le cadre institutionnel européen. Dans le texte précédent le 52 figurait sous le titre « Principe de la démocratie participative » qui établit au premier alinéa que « Le fonctionnement de l’Union est fondé sur le principe de la démocratie représentative ». Effectivement, il était difficile d’y justifier la présence d’organismes théocratiques tels que les églises, mais le nouveau traité a été une bonne occasion pour offrir aux églises une place encore plus avantageuse de celle qu’elles occupaient dans le traité constitutionnel européen. Le mérite de tout cela revient à l’Eglise catholique qui agit comme chef de file des nombreuses églises chrétiennes présentes à Bruxelles.»

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